Un projet de construction sans compromis sur le confort de vie et sur la facture énergétique.
Le choix de la performance passive pour un projet de construction est le plus pertinent : pas de compromis sur le confort de vie pendant les cinquante années à venir, le confort ressenti est privilégié, des économies d’énergie sont réalisées ainsi qu’un geste pour la planète.
Dans un projet de construction de maison à basse consommation énergétique, la chaleur dégagée à l’intérieur de la construction (êtres vivants, appareils électrique, etc.) et celle apportée par le rayonnement solaire suffisent à répondre aux besoins en chauffage. C’est la définition même d’un projet passif.
Pourquoi choisir une performance supérieure à la réglementation thermique en cours
La performance du passif est toujours supérieure à celle de la RT 2012 ou celle de la RT 2020 car elle privilégie une isolation renforcée de l’enveloppe du bâti plutôt que la performance des systèmes mis en place pour le chauffage ou la climatisation.
La performance de la maison passive est le meilleur moyen d’envisager le seuil BEPOS : pour rendre une construction positive rien de plus facile que de partir d’une construction qui ne consomme pas !
Foire aux questions
Pourquoi est-il si avantageux de construire une maison passive ?
Comment obtient-on un coût de fonctionnement minime et constant ?
Dans une construction passive nous privilégions l’isolation extérieure renforcée du bâtit, le contrôle de son étanchéité à l’air et la récupération des calories (choix des caractéristiques des vitrages, choix d’une VMC Double Flux) aux systèmes qui consomment de l’énergie pour le chauffer ou le refroidir.
Dans une construction passive, les coûts d’exploitation sont minimes. Les investissements supplémentaires dans la sur-isolation du bâtit ne nécessite pas la mise en place de produits techniquement complexes (pompe à chaleur, etc.) dont la durée de vie est limitée (8 fois plus courte qu’une isolation renforcée).
Pourquoi ce modèle n’est il pas la norme aujourd’hui ?
Réaliser un bâtiment qui est cohérent et étanche à l’air n’est pas facile car il faut être pertinent dans le choix du système constructif et soigneux dans sa réalisation.
Peu d’équipes s’engagent sur un très bon résultat qui se valide en fin de chantier.
Ci-contre le test d’étanchéité mené à l’aide de la fameuse «blower door» (porte soufflante).
Quel est le coût d’un projet passif par rapport au traditionnel ?
Le coût d’une construction n’est jamais vu du coté «confort de vie» et rarement comme un investissement initial avec son coût de fonctionnement.
La méthode que nous proposons est un calcul économique qui valide le surcoût de l’isolation extérieure renforcée du bâtit, au regard des économies réalisées sur la facture énergétique et les coûts de maintenance / remplacement des systèmes de chauffage / climatisation pendant la durée d’un prêt courant.
Le choix d’une construction passive est toujours amorti sur la durée comparé à un projet classique dont le retour sur investissement diminue car le coûts des énergies est en croissance constante.
Est-il intéressant de mettre plus d’isolant ?
Une isolation reste stable 80 ans sans maintenance, contrairement à un système de chauffage classique qui consomme de l’énergie de plus en plus coûteuse. De plus, il faut l’entretenir et le renouveler tous les 10 ans, alors oui ,c’est plus intéressant de mieux isoler.
Peut on estimer les économies réalisées en sur-isolant sa maison ?
C’est assez facile à estimer. Prenons l’hypothèse de 2 maisons de 150 m² de surface habitable, soit environ 400 m² de surface de murs. L’une en classique et l’autre en passif.
Sachant que :
1 : « U » indique la quantité de chaleur perdue en une seconde à travers une surface de 1 m2
2 : plus la valeur « U » est faible, meilleure est l’isolation thermique.
Projet classique type RT 2012 :
Isolation de 400 m² de murs avec 14 cm d’isolant type laine de roche soit un « U » de 0.26 W/(m².K)
Projet passif :
Isolation de 400 m² de murs avec 40 cm d’isolant type laine de roche soit un « U » de 0.1 W/(m².K)
Pour calculer les économies en consommation, on multiplie la différence de « U » entre les 2 projets par la surface de paroi et la consommation de référence du lieu. Ici 84 kKh/a
Calcul de la différence de « U » : (0.26 – 0.1) = 0.16 W/(m².K)
Soit 0.16 W/(m².K) * 400 m² * 84 kKh/a = 5 973 KWh/a soit 119 460 KWh sur 20 ans
Soit 119 460 kWh * le prix du Kwh en €
Ainsi, si le prix du kWh est de 0.3 € en valeur lissée sur les 20 prochaine années (prix du KWh en Allemagne aujourd’hui), l’économie réalisée est de 35 838 € sur la durée de votre prêt !